-1-
Il neigeait des fleurs
Sur les joues des collines...
La joie devint la garde
Et nous devînmes les chants.
Chaque fois qu'une aube légère réveille le sommeil,
Notre ciel répand des parfums
En rassemblements...
Pas ceux où la vie s'est éteinte.
-2-
Ta voix s'est manifestée telle la gloire
Scrutant nos espoirs...
Disséminant le bonheur comme des fleurs
Sur nos chemins passés.
...Comme si son ombre était stérile
Tu as envahi...
Réchauffe-nous,
Le froid nous a gratté les yeux,
De la froideur nous cache.
-3-
Souvenez-vous de Katoomba et dites :
Comment le printemps a-t-il été mis à part ?
Des saisons mortes créées par la saison
Et est-il devenu le rêve de notre esprit ?
Ses forêts, possible !! Faisant tournoyer son écho comme une écharpe...
Couvrant les champs d'arbres
Aussi vaste que ce qui a été dit...
Aussi long que le bonheur
En largeur, aussi large que les montagnes.
-4-
Merdad...
Tes rires sont comme le crépuscule.
Attention...
Ne laissez pas les filles du basilic tomber amoureuses,
En douceur...
Le printemps a été volé aux cœurs brûlés
Et Katoomba est devenu un tunnel
Entre ce qui est resté dans les mémoires
Et ce qui ne le sera pas.
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