-1-
J'aspire à tes yeux
Aspire au sourire
Aspire au bonheur qui s'épanouit
Même en sommeil.
Ô regard plein d'espoir
Mon cœur brûle de chagrin
Et j'ai peur de le révéler
Le destin s'entremêle avec ma vie
Et ta voix résonne dans mes oreilles :
« Ne pleure pas et ne crie pas. »
-2-
Tu m'as dit :
« Que Dieu vous apprécie tous. »
Invocation de Dieu avant que la mort ne soit entendue
Et le cœur du vide s'est déchiré
Comme mon cœur l'a fait.
Docteur, aidez ma mère
Docteur, guérissez ma mère
Docteur, ma mère est partie !
Ô instant de douleur
Antoine s'agenouilla sur son « caillot ».
Georges se figea et se retint.
Joseph hurla : « Qu'est-ce qui ne va pas ?»
Marcel, blotti contre ta poitrine.
Michel, en chemin,
Bouleversé et noyé de larmes.
Le chagrin de vos belles-filles a brillé
Elles ont perdu la tendresse infinie
Elles ont perdu la maternité et les soins.
Vos familles sont comme un royaume
Elles ont incliné la tête devant vous.
-3-
J'ai pleuré...
Par Dieu, j'ai pleuré...
Par Dieu, j'ai pleuré...
Pardonne-moi, pardonne mes larmes
Ne crois pas que j'aie oublié ce testament
Ta clause est un verset gravé sur mes côtes
Mais maman, mon histoire est la suivante :
J'ai perdu le bonheur
Perdu l'espoir
Et toi qui étais ma fortune
Je t'ai perdue...
Je t'ai perdue...
Comme un charbon ardent, mon agonie est devenue
La déposant avec des larmes
Allumant mes yeux comme des bougies sur ta tombe
...Et Jésus pleure !!
-4-
Ils ont dit :
« En juillet, le monde s'achève !»
Apparemment, le monde s'achèvera par ta mort.
La mort de la maternité est dure
Ça ne devrait pas arriver
Ta voix apaise les cœurs.
Juillet est parti, et les braises sont restées.
Des larmes rouges emplissaient mes yeux.
Pourquoi nous quittes-tu ?
À une vitesse à laquelle nous ne pouvions plus rien savoir !?
De toute évidence, il t'a appelé.
Il t'a manqué.
Et tu lui as manqué.
Bien, va le rejoindre.
Il est temps d'aller rencontrer Sarkis.
Vivre est gracieux à ses côtés :
Un ange dort sur la poitrine d'un saint.
**